Après avoir regardé, il y a quelques mois sur Arte, The Ipcress File (1965) que j’avais beaucoup aimé, je me suis lancée dans le deuxième volet de cette trilogie d’espionnage britannique. Dans Mes funérailles à Berlin (1966), on retrouve notre anti-James Bond, Harry Palmer, toujours campé par Michael Caine, un espion à l’esprit contestataire, forcé de travailler pour le MI5 afin d’éviter la prison pour insubordination.
Beaucoup moins de paperasse administrative que dans The Ipcress File (à mon grand dam) et toujours aussi peu d’action (au sens James Bondien du terme).
Le premier volet, se passait (presque) totalement en Angleterre. Dans celui-ci, l’essentiel se passe dans une Berlin en pleine guerre froide, traversée par le mur. On passe d’un côté et l’autre du check point Charlie : Berlin Ouest est pleine de vie, de commerces et de bars, tandis que Berlin Est souffre de ses grands immeubles décrépis et de ses rues désertes. On y croise des allemands, des russes, des suisses, des israëliens. Et les services secrets britanniques sont bien peu scrupuleux dans leurs recrutements…Moi qui ne suis pas une grande fan de James Bond (même si j’en ai vu un paquet), je continue de bien accrocher avec cette tête à claque d’Harry Palmer, bien que ce film soit un peu en deça du premier.
Assez rigolo d’ailleurs qu’une partie de l’équipe de production soit la même que celle des 007 et que John Barry ait aussi composé la musique du premier volet !
(critique postée sur NeoDB.social)
Malgré un design peu inspiré et revu ainsi qu’un début poussif, il faut bien dire que cette aventure sous la forme d’une quête Donjons & Dragons fait bien rigoler. Les deux personnages se complémentent bien, entre celui qui suit la quête en direct et le luron qui sans le vouloir fout un peu le bazar. Le rythme est un poil bancal parfois (notamment les passages secondaires avec la mère), sans que ça gène outre mesure. Les joueurs de jeux de rôle s’identifieront à bien des situations, les enfants seront ravis de ce monde magique et les autres apprécieront le divertissement. Notez que la VF est assez bonne !
En ce moment je regarde un C-Drama nommé Her Feast. La réalisation est très mauvaise, chaque quart de scène à sa musique super intense et les personnages qui se regardent dans le blancs des yeux en les plissant comme si que c’était le climax de la série. Et on recommence avec une autre musique et une bataille de regard encore plusieurs fois dans la même scène.
Les décors sont très chargées et considèrant la part importante de fond vert utilisé aurait pu être de bien pire qualité.
L’histoire reste malgré tout intéressante. À l’époque troublée que la colonisation anglaise, une jeune femme victime du trafic d’être humain décide de se venger. Pour cela, elle va séduire tour à tour la moitié des jeunes notables de la ville pour démenteler entre autres un trafic de drogue, des réseaux d’influence criminel, des maisons closes et des centres d’expérimentation sur humain
J’ai été voir La La Land en ciné-concert. J’aime déjà bien le film, son histoire, ses acteur et sa musique. Bien que, paradoxalement, je n’aime pas les films musicaux. Mais avec un orchestre (sous la direction du compositeur lui-même) c’est encore mieux ! Ça fait longtemps que l’idée d’aller voir des ciné-concerts me titillait et je n’ai pas été déçu.
Ça devait être top !