J’ai montré WarGames à mon fils (11 ans), craignant que les années 80 et la tech très obsolète le rende un peu difficile à voir aujourd’hui, mais il a adoré. Il m’a demandé “d’autres films de hackers”, mais le problème est que quand on cherche, c’est considéré comme le meilleur. Il a aussi beaucoup aimé Matrix, donc on va essayer Nirvana et Avalon ensuite.

Et en fait WarGames est surprenant: je ne l’avais pas revu depuis que les LLMs sont devenus monnaie courante et plusieurs des prédictions SF de ce film sont “spot-on”. La séance finale avec l’apprentissage du jeu de morpion pourrait quasiment être utilisée pour expliquer certains aspect du reinforcement et transfer learning (j’insiste sur le “quasiment”)

Cette semaine, je suis allé voir La Vague, sacré film, même si on n’aime pas les comédies musicales, je recommande. Ça s’inspire des blocages universitaires qu’il y a eu au chili en 2018 et de la lutte féministe. L.histoire c’est carrément ça en fait. Des étudiantes en ont marre des violeurs dans leurs facs alors elles décident de les bloquer et discutent d’où vient profondément le problème, de comment réagir et que faire des violeurs.

J.suis allé voir one battle after another aussi. Bon, c’est de la prod américaine quoi, c’est pas mauvais mais c’est pas terrible non plus…

J’ai commencé la série documentaire d’Arté High School Radical. Le pitch est plutôt simple mais efficace : l’auteur du documentaire a fait un an d’échange en Oklahoma lorsqu’il était adolescent, et à l’aube des élections présidentielles de 2024, il revient afin de retrouver ses anciens camarades de classe, dans l’espoir de comprendre ce qui a changé dans ce pays qui le faisait rêver.

Underworld 2, du coup ! C’est une catastrophe mais je me suis bien marré !

J’ai vu deux films de 1985.

Le premier, Witness, de Peter Weir, avec Harrison Ford et Kelly McGillis. Un drame romantico-policier entre un flic et une jeune mère veuve, Amish. Lors d’un voyage pour rendre visite à de la famille, le fils de cette dernière est témoin du meurtre brutal d’un flic, infiltré, dans les toilettes publiques de la gare de Philadelphie. Le policier chargé de l’enquête se rend bien vite compte qu’il y a des pourris dans la police locale et part se planquer dans la communauté de la mère et du garçon. Très années 80, assez vu et revu, mais ça se laisse regarder facilement, avec une certaine nostalgie pour les films de cette époque. Il y a un côté assez comique à voir Harrison Ford passer son temps la chemise à moitié ouverte et faire perler, en buvant, de la limonade sur son menton et son torse sous les yeux emplis de désir de la jeune veuve, collet monté et petit bonnet sur les cheveux.

Le deuxième, Poulet au vinaigre de Claude Chabrol qui a lancé la série de films et téléfilms avec l’inspecteur Lavardin, joué par Jean Poiret. Le film se déroule dans une petite ville de Normandie (Seine-Maritime). Trois notables harcèlent une mère handicapée et son fils pour racheter leur maison. Deux meurtres s’ensuivent.
J’ai beaucoup plus accroché avec ce film, les décors et l’humour typiquement français, très moqueur des petits bourgeois. La relation entre la mère handicapée et son fils m’a fortement rappelée le film Psychose d’Hitchcock. L’inspecteur ne débarque qu’à la moitié du film. S’il a une certaine saveur, à mon avis, le film pouvait même se passer de lui. Par contre, il m’a donné envie de tenter des œufs sur le plat au paprika avec un café au lait pour le petit-déjeuner….
Anecdote rigolote : le film s’appelle Coq au vin en anglais. Il faut croire que ce plat est plus connu à l’étranger que le poulet au vinaigre. J’avoue moi-même n’avoir jamais goûté ce plat.

A raison d’un épisode par jour, je suis à la fin de la saison 6 de X-Files, un vrai voyage dans le temps! Ni ordis ni portables dans la première saison, mais comment on faisait sans tout ce bazar technologique ??